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Phare et multitudes



Ecrits



A propos de Cezanne

Il était de ces hommes qui ont leurs facultés cachées comme au fond d’eux-mêmes et qui, pour se les rendre claires et les féconder, ont besoin d’un effort soutenu. Il n’y aura donc jamais chez lui de virtuosité; le travail facile et l’improvisation lui resteront inconnus. Le temps entrera, élément essentiel, dans le dégagement de son originalité, puis dans la formation des divers genres qu’il cultivera.

Il procède de manière serrée. Il tient les yeux obstinément fixés sur le modèle ou le motif, de façon à ce que chaque touche soit bien mise pour contribuer à établir sur la toile ce qu’il a devant lui. Il pousse si loin la probité à rendre sincèrement l’objet de sa vision, il a une telle horreur du travail fait de chic que, lorsque dans son exécution, il se trouve par endroit des points de toile non couverts, il les laisse tels quels, sans penser à les recouvrir par un travail postérieur de reprise des parties négligées auquel se livrent les autres.

 

« Walden ou la vie dans les bois »  ….

Aprés une tranquille nuit d’hiver je m’éveillai avec l’idée confuse qu’on m’avait posé  une question, à laquelle je m’étais efforcé en vain de répondre dans mon sommeil, comme quoi-comment-quand-ou?

Mais il y avait la nature en son aube, et en qui vivent toutes les créatures, qui regardait par mes larges fenêtres avec un visage serein et satisfait, sans nulle question sur ses lèvres, à elle.
Je m’éveillais à une question répondue, à la nature et au grand jour.
La neige en couche épaisse sur la terre pointillée de jeunes pins, et jusqu’au versant de la colline sur laquelle ma maison est située semblaient me dire:
En avant! La nature ne pose pas de question, et ne répond à nulle que nous autres mortels lui posons.
Elle a, il y a longtemps, pris sa résolution.

 

« Toi » ….

Tout en pudeur, sensible, prenant le temps, tenace ou laissant le flot aller… tout à la fois.
Des années pour te découvrir, pour te connaître sans bruit, sans le vouloir ou avec fracas, colères et brutalités, force et volontés, douceur et abandon…tout à la fois.

Souple, vaste esprit, libre tu suis ton chemin sans à priori, doux, tolérant,  raide,  exigeant, humble, tu es tout à la fois.

Humain bien humain, de chair et de sang, mammifère viril et puissant, fragile contre mon sein, pleurant et riant…tout à la fois.

Mon écho, mon pareil, différent, enflammé, froid, lointain, incompréhensible, proche comme un frère, chaud et vivant, toujours et encore aimant, curieux ou paisible, guerrier repu ou assoiffé ….

Là  comme une évidence.
Mon premier jusqu’au bout,  jusqu’au bout, jusqu’au bout …..

Ton art, tes musiques vibrent de ton être sans consessions, comme une proposition, comme un don vers… vers le grand flot…
Nous retournerons d’où nous sommes, poussières d’étoiles, vibrations de coeurs humains minuscules et immenses tout à la fois… le meilleur et le pire…nous, vibrant ensemble dans le grand mouvement de la vie avant le grand passage.
Le bruit que tu arranges à quelque chose de juste mon amour.

Toi.

 

Correspondances

C’est incroyablement émouvant ce passage des grues chaque automne,  chaque printemps… on aurait tellement envie de les aider, de les rassurer dans cette grande migration éreintante… leurs cris si troublants dans le soir… pour nous rappeler encore et encore l’essentiel dans l’impalpable… la tendresse sans repère qui nous traverse sans qu’on la saisisse…

Je continue à courir les bois avec des envies de forêts encore plus grandes, encore plus profondes… j’ai encore cueilli quelques fruits de la terre aux odeurs si charnelles… et pour tout ce qui est bon,
je la prends à témoin !

 

L’été ici sous les noisetiers n’était pas si différent, les derniers amis viennent juste de partir, beaucoup de visites sur la colline, beaucoup de moments charmants dans la chaleur des vieilles amitiés, des promenades au cœur des forêts, des soirées paisibles à cueillir les haricots, arroser le jardin, échanger quelques idées, partager des lectures… et déguster un petit vin fruité

Il y eut des beaux jours et des jours plus sombres…
il y eut toutes sortes de choses…
J’ai pensé à toux ceux que j’aime…
J’ai pensé à beaucoup de choses…
J’ai aussi arrêter de penser en regardant le Vide et le Rien…
J’ai vu la Beauté battre des ailes dés que j’étais attentive…
J’ai vu le ciel me dire toujours la Vérité…

 

Je m’entraîne à mourir chaque jour en vivant comme une braise. Chaque souffle me donne tant de promesses… je sens tout ce qu’il me faut apprendre pour que la joie demeure mon seul refuge !

 

Sur ce je descends retrouver mes pots de couleurs…
Bises lumineuses
Léa

 

Regards

  • La joie c’est ce qui se passe,  moins l’idée qu’on s’en fait.
  • Voilà la question cruciale : dans quelle mesure avons-nous entretenu un rapport avec nous-mêmes durant notre vie ?
  • Si nous vivons notre vie en accord avec la bonté fondamentale, nous atteignons l’élégance naturelle. Notre vie devient de plus en plus ample et plus détendue, sans tomber dans le laisser-aller. Nous avons vraiment le pouvoir de laisser tomber le découragement et la gêne que provoque en nous la condition humaine, le pouvoir de retrouver la bonne humeur.
  • La voix de la lâcheté consiste à nous enfoncer dans un cocon pour y perpétuer des processus habituels. Constamment occupés à reproduire nos schémas de conduite et de pensée, nous ne nous sentons jamais obligés de faire un bond dans l’air libre, vers d’autres horizons.
  • Le seul moyen de prendre la décision juste et de reconnaître la mauvaise.
  • Seul se lève le jour pour lequel nous sommes prêts.
  • Le manque de moyen est déjà un moyen.
  • Ne refuse pas les cadeaux que l’on te fait. Ainsi, e, automne, tu pourras les donner.
  • Les petits enfants ont cette aptitude à mettre toute leur conscience dans une seule action, c’est pourquoi ils nous paraissent si forts lorsqu’ils nous tirent par la main.
  • Tant que nous haïssons nos ennemis, nous souffrons, l’ennemi souffre et le monde souffre.  La seule façon de faire de vraies réformes est d’être sans haine.
  • Avant d’entrer dans le temple, pardonnez.
  • Tout le bonheur du monde vient de l’amour altruiste et tout le malheur de l’amour de soi.
  • Quand je n’ai pas de rouge, je mets du jaune.
  • La véritable intimité dans un couple est celle qui permet de rêver ensemble avec des rêves différents.
  • L’illumination surgit quand il n’y a plus de différence entre la question et la réponse.
  • Changer n’est pas devenir quelqu’un d’autre mais devenir qui l’on est … et l’accepter.
  • Les nuages ne dérangent pas le ciel.
  • « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront »
  • Le chaos doit être considéré comme une excellente nouvelle.
  • Regards empruntés à Catherine Enjolet, Chogyam Trungpa, Picasso, Jesus Christ, Pema Chödrom, Jacques Salomé, Sogyal Rinpoché, Philippe Lissac, Nicolas Boileau. H.D Thoreau, Bouddha, le Dalaï Lama, Shon Prem Bonseng, René Char, Chanteva.

     

    • Musiques

      • David Sylvian Auteur-Compositeur Interprète. Une profonde singularité musicale portée par ses arrangements et sa voix, si sensuelle. Ici « Darkest dreaming » en écoute.
      • Wait Till You See Him Une interprétation d’Ella Fitzgerald magnifiée par un arrangement de De Phazz, longtemps après sa disparition.
      • The Chameleons Vibrations toujours intactes, 25 ans plus tard. Musique à la fois puissante et tendre, abrupte et mélodique. Lire l’article.
      • Alain Bashung La tournée des grands espaces. Bataclan 2003. Aucun mot pour traduire. Ecouter avec un bon son, regarder avec l’âme du voyageur. Ici extrait du concert « Mes bras ».
    • Affinités

      • Lea Shams Créatrice
      • Véronique Le Dault Atelier d’Arts Plastiques





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